Je me suis enfoncé dans le brouillard,

Je suis perdue, comme dans un cauchemar,

Tout devant toi est tellement blanc,

Tu oublies les taches de ton sang...

Puis tu doucement tu t’endors,

Laissant tomber lentement ton corps,

Et quelques larmes se mettent à couler...

Pourquoi t’es-tu ainsi mutilé ?

Quel était la raison de se geste désespéré ?

Tu voulais tant te suicider ???

Ça fait trois ans que tu es parti,

Et le vide ne c’est toujours pas rempli,

Tu ne voulais pas que je pleure...

Tu ne voulais plus que j’aie peur...

Mais aujourd’hui tout est bizarre...

Et je m’enfonce dans ce brouillard...

Comme tu l’as fait auparavant,

Je fais couler beaucoup de sang,

Je veux tant te retrouver,

Et te voir a nouveau rigoler...

En souvenir de ce temps,

Je me mutile violemment...

Je ne vois plus rien...

Voilà, c’est la fin...

 

Adieux mes amis,

Adieux à ma vie...

Je me souviens... d’une petite fille atteinte d’un cancer...

Je me souviens... de ce sourire joyeux, et lumineux...

Je me souviens... de ma sœur repliée sur elle-même, en pleurant...

Je me souviens... de mes crises de larmes, voulant tout abandonner...

Je me souviens... de ma première entrée dans un hôpital psychiatrique...

Je me souviens... de mon meilleur ami, enfermé dans une cellule blanche...

Je me souviens... d’un enterrement triste, de quelqu’un que j’adorais...

Je me souviens... de mon père heureux, et me prenant dans ces bras...

Je me souviens... de ma sœur pleurer, car je lui avais écris un poème « touchant »...

Je me souviens... du sourire merveilleux de mon meilleur ami...

Je me souviens... de la lame qui s’enfonce dans mon bras pour la première fois...

Je me souviens... de cette chanson qui me fait tant pleurer...

Je me souviens... du premier garçon que j’ai vraiment aimé...

Je me souviendrais toujours de tous mes amis....

Pourquoi cela est-il arrivé ?

Pourquoi tout va recommencer ?

Je ne comprends plus ma vie,

Comment en suis-je arriver ici ?

 

Je ne me pose plus ces questions,

La douleur c’est mon poison,

Elle se repend dans tout mon corps,

Pour facilité la venue de la mort...

 

Marre d’être encore en vie,

Marre de mon existence pourrie,

Marre de me questionner pour rien,

Marre de réfléchir à mon futur destin...

 

Mes gestes trahissent,

Mes douleurs n’en finissent,

Mon sang cesse de couler,

Mes plaies vont bientôt sécher...

Maman, je t’ai attendu,

Mais tu n’es pas revenu,

Où es-tu parti ?

Pourquoi m’as-tu laissé ici ?

Je n’aime pas mon papa,

Pourquoi m’avoir laisser là ?

Papa m’a dit que tu es parti pour l’enfer,

Mais on t’a enterré dans la terre,

Pourquoi je ne comprends pas ?

Je veux être dans tes bras !

Maman reviens...

Maman reviens...

J’arrive, je vais te voir...

Et retrouver mon espoir...

Imagine un enfant en bas-âge
Qui se balladerai dans les nuages
Qu'est qui verrai de son ptit âge?
Quelle s'rai la forme de son voyage?
Yaurai sûrement de belles images
2-3 souvenirs qui s'en dégagent
Et si l'temps tournai à l'orage
Yaurai sa mère dans un visage
Yaurai pas d'haine, et pas d'carnage
Yaurai qu'l'inconscience de son âge
Quelques bombecs, quelques mirages
Et l'bonheur pour être en phase

Imagine Ayang Xémine
Lever les yeux d'sa triste mine
Qu'est qu'il verrai dans l'ciel de Chine
Pas plus penché qu'une Timyline
Verrai des milliards d'unité
Une place Tien Anmen bien cliné
Des chars, des pars de marché
Et p't'être Maho pour le guider

Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage

Imagine un taliban
Lever les yeux sous son turban
Sûr qu'dans l'ciel bleu d'Afghanistan
Yaurai plus d'femmes et plus d'enfants
Yaurai comme un espèce de voile,
Un tchador noir qui cache l'âme
Quelques armées, des tonnes de larmes
Planquées dans des nuages de drames

Imagine le pire des présidents
Buch l'américain pédant
Pris dans encore un de ses moments
A divaguer au-dessus du vent
Il verrai dans ces gros trucs blancs
Tonnes de pétrole et tonnes d'argent
Mais sûrement pas l'visage des gens
Gazés au nom du bon texan

Il s'verrai lui le géant
Gérant le plus con des continents
Et comme le bouffon qu'il est sûrement
Il savourerai l'instant présent

Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage

Moi quand j'regarde dans les nuages
J'voit mon gamin dans un visage
Et suite à la douceur de cette image
Ya comme une haine qui s'dégage
Voit la beauté de ce présage
Qui pourrai tourner a l'orage
Parce que l'regard de tous ces naz
N'ira jamais dans l'sens des sages

Qu'il dégage, qu'il dégage avant l'orage
Qu'il dégage oh oh oh, qu'il dégage