La pluie ne veut pas s’arrêter,
Devant ma fenêtre, je la regarde couler,
Et au coins des yeux, lentement,
Des larmes se mettent à perler,
Je les essuie, machinalement,
Comme si je m’y étais habitué...
Mais je ne m’y fais pas,
Je n’y arrive pas...
Comment pourrais-je oublier ?
Tout ces corps aujourd’hui enterrer ?
Je les ai vu dans mes songes, en vie,
Mais je les ai vu mourir, un par un,
Ne sachant pas pourquoi ils devaient partir ainsi !
Mais pourquoi je vois ainsi leurs destins ?
Je les vois naître, grandir, devenir...
Mais je les vois se droguer, devenir de pire en pire...
Alors un jour ils tentent de se suicider,
Ou bien on les a assassinés...
Pourquoi ? C’étaient des camés...
Comment ? Un poignard dans le dos...
Et le sang s’échappent, et coule sur la peau,
Et la je me réveille, en larme, en apnée,
Ne sachant plus comment respirer...
Alors, à mon tour je me mets à me droguer,
Rien de concret, juste pour oublier,
Et je sais, qu’un jour je finirais par me suicider...
Même si ce n’est pas la fin que j’aurais espérer...

Etre enfermée dans une cave, séquestrée,
Je ne connais rien de pire, de plus cruelle
Comment oublié le respect, et l’amitié ?
Et ne plus jamais ressortir de l’oubli perpétuel....



Etre dans une cave, enfermée et battue,
Se retrouver, de tous mondes, exclue,
Ne plus avoir le sourire, n’avoir que la haine,
Avoir les yeux emplis de larmes constituées de peine...



Ne plus savoir aimer,
Ne plus avoir confiance,
A cause d’une enfance,
A cause d’avoir été enfermée...



Comment ne pas vouloir mourir ?
Comment cessez de souffrir ?
Comment tout oublier...
Quand jadis, on a été séquestrée....

J’aimerais pouvoir vous dire,

Que je ne vais plus jamais souffrir,

Mais je ne peux vous mentir,

En disant que je ne veux mourir...

Je ne manque pas d’acharnement,

Simplement je voudrais tant,

Que tout le monde ris de bon cœur,

Qu’il n’y ai plus de souffres douleurs,

Mais je suis aussi méchante,

Et parfois très chiante,

Mais je suis là pour t’écouter,

Si tu as besoin de moi,

Tu sais où me trouver...

Mais pourquoi moi ?

Je ne suis pas exceptionnelle !

Je peux chuter dans l’oublie perpétuelle !

Pourquoi je fais ce qu’il ne faut pas ?

Pourquoi suis-je ainsi ?

Alors qu’au fond de moi c’est le gouffre ?

Quand je m’y plonge,

Je n’ai plus de souffle, ça sent le souffre,

Mais ce n’est pas qu’un simple songe....

Si je m’endors dans ce monde noir,

Je risque d’y croiser la mort,

Qui me ferai faire des remords,

Et qui me bouffera tout mon espoir...

Mes larmes sont de poison,

Zut... je ne suis qu’un démon,

Rien de plus, rien de moins...

Mais quel est mon destin ?

Je ne sais que faire...

Je ne peux aller au paradis,

Je ne peux rester en vie...

Il ne me reste que l’enfer,

Où je puisse aller,

Et me faire accepter...

J’en suis désolée,

Mais je ne suis que cela,

Un démon à l’aile brisée

Qui ne pleure pratiquement pas,

Je dois vous faire tant de mal !

Je n’ai donc jamais été amicale ?

Hier j’ai regardée mon reflet dans le miroir,
Et j’y ai vu, une ombre d’espoir,
Maintenant mon regard est insipide,
Et de joie, il en est totalement vide...
Mes mains sont totalement gelées,
Et je ne peux les réchauffer,
Mes a vos yeux,
Ça na pas d’importance !
Il faut que vous soyez heureux,
Alors vous pratiquez l’ignorance !
Des plaies s’ouvrent lentement,
Et me vole des cris de douleurs,
Elles prennent du temps,
Pour me faire encore plus d’horreurs...