Prisonnière de ma propre forteresse,
Enfermée par la clé de ma tristesse,
Je ne sais comment en sortir,
Je ne sais comment en guérir.
Je ne vois jamais le soleil,
C’est toujours pareil,
La nuit, les ombres, le noir,
Les larmes qui noient mon regard.
Je ne sais plus sourire sincèrement,
Je ne rigole plus réellement.
Une partie de moi c’est envolé
Dès le moment où tu m’as oubliée.
Je me souviens encore du lieuOù pour la première fois je t’ai vu.J’ai d’abord aperçut tes yeuxQui brillaient dans la nuit venue.Lorsque tu m’as regardée,Dessuite tu m’as fait un sourireEt puis, dans un geste pour avertir
Tu t’es rapidement retourné.
C’est alors que je t’ai vu t’échapper …
Ce jour là, j’ai vu un ange s’envoler …
Dans mon funeste silence
Plus rien n’a d’importance.
Seule ma Mort sera délivrance
Dans le fond de ma pénitence.
Je n’ai plus aucune croyance,
Je vis dans la plus total ignorance.
Je meurs dans l’infime violence
Qu’a créé la perte de ma chance.
J’attends alors avec impatience
Que retombe la balance …