Elle marche sur le chemin,
S'enfonçant toujours plus loin dans les ténébres,
Elle attend une lueur,
La lueur qui lui indiquera le matin,
La lueur de la fin,
De la fin de son périple au coeur de la nuit,
On dit qu'à la mort une lumière blanche apparait...
C'est cette lueur là qu'elle attend,
Le matin, le matin de l'audelà.
Elle marche toujours tout droit,
Le visage baigné de larmes,
Le corps parcouru de sanglots,
Elle marche jusqu'à trouver la fin,
Son visage est déjà pale,
La fin ne devrait tarder,
Elle s'emparera de son doux visage,
Dont on ne distingue que deux points noirs dans un océan de pleures ....