Si j'avais le choix, j'effacerai ses pleurs.
Pour qu'aucun malheur ne lui parvienne.
Pour qu'aucune déchirure ne la fasse souffrir.
Pour que ses yeux brillent de bonheur.
Pour que son souffle reste constant.
Pour qu'elle* ne tremble plus de tristesse.
Je voudrais la prendre dans mes bras.
La consoler avec mes mots à moi.
Que je trouve bien inutiles face à sa peine.
Je voudrais pleurer pour elle*.
Je voudrais... je voudrais...
Mais si seulement on pouvait partir loin.
Où l'amour ne nous trouverait pas.
Puisqu'il est toujours là.
Ce sentiment.
A faire crier notre coeur.
A le couper en mille morceaux.
Ca finis toujours mal.
Quelque soit avec qui on vit l'histoire.
L'amour n'est pas éternel.
Pourtant tout le monde plonge en plein dedans.
A croire que l'on est suicidaire.
On sait bien ce qu'on risque
. A trop s'attacher.
On se pique.
On se brûle.
On rétrécie.
L'amour prend surface sur nos âmes trop faibles.
Mais faut bien s'y faire.
Faut redescendre sur Terre.
Elle* souffre.
Encore et toujours.
Et ca me fou en boule.
Parce que je suis là. Moi*.
A la regarder.
Et ne pas savoir quoi faire. Impuissante.
Cherchant des mots.
Mais dans ces moments là, le mieux à faire c'est de rien dire.
Et laisser le temps couler.
Et même si la parole m'était enlevée, il y aura toujours mes bras.
Pour elle*