Ma chair, en lambeau, ensanglanté,
Mille fois abîmée et mutilée,
Un corps, a jamais marqué,
Plus d’une fois, brûler...
Pas de quoi en être fière, n’est-ce pas ?
Mais comment en suis-je arrivée là ?
J’avoue de ne pas le savoir,
Mais où est passé mon espoir ?
Une lame qui fait couler du sang,
Qu’il ne cessera que naturellement,
Pourquoi tant de mutilations ?
Pourquoi une vie basée sur des illusions ?
Un corps détruit,
Une mort, une vie,
Un paradis, un enfer,
Et moi, je ne sais plus quoi faire...